Les monts de la Madeleine

 

Le massif des Monts de la Madeleine propose de nombreuses activités à exercer. Sa diversité paysagère permet de varier les plaisirs. Ainsi vous pourrez le découvrir par le biais d’une simple randonnée ou de manière plus curieuse au travers d’activités sportives et culturelles (tir à l’arc, activités neige, visites, stages...)

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Le Tacot


A noter !

Une salle avec une exposition permanente sur le TACOT est ouverte au sein du Musée Alice Taverne Lien externe à Ambierle, depuis 2014, année centenaire de la ligne Renaison - Ambierle !

Cette locomotive a changé la vie du massif, tout comme celle d’autres secteurs ruraux. Construite pour désenclaver ces zones et fournir un moyen de déplacement aux habitants, elle a traversé fièrement et non sans peine ce secteur de moyenne montagne. Le projet de ligne, à voie métrique, a été validé en 1900 et elle a fonctionné de 1910 à 1939 côté Loire et 1949 côté Allier. De courte durée, il n’empêche qu’il a été un fait marquant pour les habitants du massif et des villes portes. Son souvenir reste dans les mémoires et s’inscrit encore dans nos paysages par son tracé que l’on devine, agrémenté par de remarquables ouvrages toujours d’actualité.

Retour sur ces 3 lieux, signalés par des silhouettes de locomotive.
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-    portion de ligne sur la commune de Juré de 3 km aller (point de départ à la sortie de la commune, sur la droite, direction Saint-Just-en-Chevalet)

De Saint-Jut-en-Chevalet, la voie ferrée s’écarte un peu des rives de l’Aix, passe devant le coquet manoir de Trémolin et, à l’approche du bourg de Juré, remonte les sommets de la Limandière, puis franchit tout à coup le ravin sur un viaduc de grande ampleur au bout duquel se trouve la gare. C’est ici qu’il faut descendre pour aller à Saint-Marcel-d’Urfé et faire l’ascension des Cornes d’Urfé.

Après Juré,

- la ligne de Roanne contourne la colline et court sur un plateau très fertile, en s’élevant progressivement jusqu’à la station de Crémeaux, franchit les gorges de l’Isable, pour arriver peu après en gare de Saint-Polgues, point de bifurcation des lignes de Roanne par Villemontais et de Boën-sur-Lignon – Balbigny,

- la ligne de Saint Just en Chevalet, Juré, Saint Germain Laval, Balbigny continu direction Grézolles.


-    station de (gare de) Saint-Just-en-Chevalet avec 2 points d’interprétation

C’est le mardi 2 avril 1912, que la commission départementale, chargée de la reconnaissance et de la réception provisoire des travaux de la section de la ligne Saint-Just-en-Chevalet, Lavoine-Laprugne donne un avis favorable à l’ouverture de ce tronçon de 16 km, elle aura lieu le 6 avril 1912.

L’agencement du site d'une gare était identique d’une station à l’autre. Cependant certaines étaient plus développées en fonction de l'importance de leur activité... Saint-Just-en-Chevalet, disposait d’un réservoir d'eau pour étancher la soif des machines....


-    portion de ligne, de 3 km aller, allant du Mayet-de-Montagne à Barnichon, commune de La Chapelle (point de départ devant le local de l’Equipement du Mayet)

"De Molles, le décor vraiment pittoresque et impressionnant commence à se dessiner. Le touriste aperçoit nettement, sur la nappe azurée du matin, les Hautes Montagnes vers le Mayet, Châtel-Montagne, Ferrières, et la majestueuse Chaîne de l’Assise ; il domine les Gorges, dans lesquelles il soupçonne le Sichon aux truites si réputées. Dans les bas fonds, le clocher de la Chapelle se dresse vainqueur au milieu d’une immense forêt de sapins. Après avoir passé les coupes de plusieurs tranchées entre « Barnichon » et le « Rez-de-Courtine », voilà le tacot à « Buisson » et déjà les premières maisons du Mayet-de-Montagne commencent à se montrer. Pour arriver en gare, la voie ferrée, par une grande courbe, vient se ranger parallèlement à la ligne des Chemins de Fer Economiques, dont le Mayet est le point terminus."

Extraits du Guide Touriste des Bois Noirs et des Monts de la Madeleine – Versants Bourbonnais et Foréziens – Louis Charret, éditeur – VICHY – 1922.

Poursuivez cette découverte :

- à travers les sites mystèrieux des Monts de la Madeleine où Gaston Frenegan s'y est rendu, pour certains, à bord du tacot,

- avec la carte postale sonore de l'association MICRO.Voyage sonore de 2 heures, à l'écoute de l'empreinte laissée par ce chemin de fer. Disponible dans les structures d'accueil touristiques,

 

MAIS ENCORE, en dehors du tracé du tacot :

- à bord du train touristique des Belvédères Lien externe (Villerest - 42) où vous retrouverez les sensations de voyage en campagne de cette époque. Tel : 04 77 71 51 77,

- au cours du circuit du monorail à Panissières, rail unique de 17 km de long qui était fixé à environ un mètre du sol sur des chevalets. Vous emprunterez l’ancien tracé de cette voie avec des panneaux explicatifs au long d'un circuit de 25 km.

 

MAIS AUSSI SUR D'AUTRES TERRITOIRES :

Sentier interprété Lien externe sur les traces d’un ancien chemin de fer qui de 1905 à 1931 desservit le Pilat rhodanien au départ de Saint-Etienne.

 

LES LIVRES

- Gares et Trains, Mémoire d'Allier, Thierry Wirth et Patrick Kessler, édition Les Trois Roses, mars 2013,

- Le tacot Cusset-Lavoine, Jacques Rouby, Edition des Amis de la Montagne Bourbonnaise, Hiver 90-91,

- Tacot et Galoche en Roannais et Forez, Frédéric Toublanc, Editions de l’Ormet,

 

- Gare de Cusset, 1910-2010, de la gloire à l’oubli, les Amis du Vieux Cusset – 2011,

- Gares et Tortillards d’Auvergne, Bernard Bathiat, Editions Cheminements,

- Histoire du Rail en Livradois Forez, Pierre Gouttefangeas, Pierre Simonet, La Régordane,

- Les Petits Trains de jadis, Sud Est de la France, Henri Domengie, les éditions du Cabri.

- Chemins de fer régionaux et urbains, numéro spécial le réseau du centre, novembre 2002

 

 

 


 
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